Nguyễn Công Trứ

21 Tháng Năm 20143:07 SA(Xem: 6871)

N G U Y Ễ N C Ô N G T R Ứ

 

(1778 – 1858)

 

Originaire du village de Uy Viễn, province de Hà Tĩnh.

Orphelin de bonne heure, il a connu une jeunesse très dure. Refusé plusieurs fois aux examens, il fut enfin reçu premier lauréat licencié en 1819, à l’âge de 40 ans. Sa carrière mandarinale fut extrêmement mouvementée. Grâce à son génie administratif et militaire, il gravit d’abord très vite les échelons de la hiérachie. Il réprima en 1826 la révolte de Lê Duy Lương, en 1827 celle de Phan Bá Vành et en 1835 celle de Nùng Văn Vân. Gouverneur des provinces maritimes du Nord-Việt Nam, il a fait draguer et assainir 30.000 mẫu (environ 10.000 hectares) de terre d’alluvion, les transformant ainsi en deux riches sous-prefectures : celles de Tiền Hải et Kim Sơn.

 

Cependant son independance de caractère et les libertés qu’il prenait à régler les affaires administratives au mieux des intérêts du peuple sans trop se soucier des règlements officiels lui valurent à plusieurs reprises des rétrogradations retentissantes : en 1831, en 1836 et enfin en 1843. Cette dernière fois, il fut cassé de tous ses grades mandarinaux, et astreint à servir comme simple soldat dans un poste-frontière. Revêtu de son misérable uniforme, il se présenta au gouverneur de la province de Quảng Ngãi, sous les ordres duquel il devait servir. Très embarrassé, le gouverneur voulut lui faire ôter cet uniforme dégradant et l’inviter à s’asseoir près de lui. Mais Nguyễn Công Trứ répondit très dignement :

-Quand j’étais chef d’armée, je n’en étais pas fier. De même, je ne suis pas humilié d’être maintenant un simple soldat. Daignez souffrir que je porte cet uniforme et fasse mon travail comme les autres soldats.

 

Deux ans plus tard, il fut réintégré comme chef de bureau au Ministère de la Justice. Il occupait les fonctions de Gouverneur de la capitale lorsqu’il demanda sa retraite, à l’âge de 70 ans.

 

En 1858, âgé de 80 ans, il sollicita le périlleux honneur d’aller au front combattre les armées franco-espagnoles qui attaquaient Đà Nẵng. Mais l’empereur Tự Đức, le jugeant trop vieux, refusa ses offres de service. Il mourut le 11è jour du 11è mois lunaire de la même année.

 

Nguyễn Công Trứ fut peut-être de tous nos anciens écrivains le plus dynamique, le plus spontané, le plus naturel, celui qui exprimait toujours ce qu’il pensait ou éprouvait réellement, et non des idées et des sentiments empruntés à des auteurs classiques.

 

Nous l’avons connu pauvre dans sa jeunesse. A la différence des autres poètes qui chantait toujours la noblesse de la pauvreveté dans l’honnêteté, il a maudit cette pauvreté qui l’empêchait de se livrer aux plaisirs de la vie.

 

 Than nghèo.

 

Chưa chán ru mà quấy mãi đây,

Nợ nần dan díu mấy năm nay.

Mang danh tài sắc cho nên nợ,

Quen thói phong lưu hóa phải vay.

Quân tử lúc cùng thêm thẹn mặt,

Anh hùng khi gấp cũng khoanh tay.

Còn trời, còn đất, còn non nước,

Có lẽ ta đâu mãi thế này ?

 (Khảo luận về Nguyễn Cộng Trứ, p.78)

 

 Pauvreté

 

Ne te lasseras-tu jamais, ô pauvreté,

De me poursuivre sans cesse depuis maintes années ?

Si je suis endetté, la faute en est à mon talent

Qui m’oblige à mener une vie opulente.

Le sage, réduit à la pauvreté, rougit de honte,

Et le héros, poussé par le besoin, doit se croiser les bras.

Mais tant que durent ce ciel, cette terre, ces montagnes et ces fleuves,

Je ne serai pas toujours aussi misérable comme à l’heure présente.

 

Il était en effet passioné pour tous les plaisirs, ceux délicats des lettrés : la musique, les échecs, la poésie et la peinture, et d’autres aussi, plus vulgaires : les cartes et les chanteuses. On rapporte qu’étant étudiant, il admirait de loin une jolie chanteuse, parce que trop pauvre pour s’offrir le luxe de la fréquenter en client. Il se fit donc embaucher chez elle comme musicien pour pouvoir l’admirer de près. Et un jour qu’ils furent appelés, avec un petit domestique, à aller faire de la musique dans un village voisin, il dit soudain au domestique :

-J’ai oublié mon paquet de cordes de guitare à la maison. Va vite me le rapporter.

Il resta ainsi seul avec l’objet de ses rêves au milieu d’un champ désert. Il profita de la circonstance.

Vingt ans après, lorsqu’il fut devenu un grand mandarin, il organisa un jour un banquet en son palais. Et parmi les chanteuses qui furent convoquées pour amuser ses hôtes, figurait justement cette beauté, devenue déjà mure, qui avait été l’héroïne de sa polissonnerie de jeunesse. Il ne la reconnut pas, l’ayant peut-être effacée de son souvenir depuis longtemps. Mais elle reconnut son amoureux fougueux sous l’habit majestueux du grand mandarin. Et dans sa chanson à boire, elle lui rappela malicieusement son exploit de jeunesse. Emu, il la prit pour concubine.

 

De concubines, il en avait d’ailleurs plusieurs. A l’âge de 73 ans, il épousa encore une toute jeune fille de 17 ans. Le soir des noces, pour se railler lui-même de cette folie, ou simplement pour faire une plaisanterie de grand seigneur, il composa ce poème:

 

 Tuổi già cưới hầu.

 

Trẻ Tạo hóa ngẩn ngơ lắm việc,

Già Nguyệt ông cắc cớ trêu nhau.

Kìa những người mái tuyết đã phau phau,

Run rẩy kẻ đào tơ còn mảnh mảnh.

Trong trướng gấm ngọn đèn hoa nhấp nhánh,

Nhất tọa lê hoa áp hải đường.

Từ đây đà tạc đá ghi vàng,

Bởi đâu trước lứa tơ chắp chỉ.

Tân nhân dục vấn lang niên kỷ,

Ngũ thập niên tiền, nhị thập tam.

Tình đã chung lứa cũng phải vam,

Suốt kim cổ lấy làm vận sự.

Trong trần thế duyên duyên nợ nợ,

Duyên cũng đành mà nợ cũng đành.

Xưa nay mấy kẻ đa tình,

Lão Trần là một, với mình là hai.

Càng già càng dẻo càng dai.

 (Op. cit, p.113)

 

 Dans mon grand âge, je prends une concubine.

 

Ce gamin de Créateur 1 en fait des choses !

Et combien ce vieillard de la lune 2est malicieux !

Ils unissent l’homme à la chevelure de neige

A la jeune fille frissonnante comme un saule aux branches grêles.

Dans la chambre nuptiale qu’éclaire une lampe vacillante,

La fleur du poirier s’appuie contre la fleur du camélia3 .

Dorénavant c’est entre nous un amour éternel gravé sur la pierre et l’or,

Peut-être parce qu’auparavant nos fils rouges 4 ont été liés ensemble.

Si la nouvelle mariée veut connaître mon âge,

Eh bien ! J’avais vingt trois ans, . . . cinquante ans auparavant.

Et puisque notre amour est réciproque, bien assortie doit être notre union

Qui laissera dans la postérité le souvenir d’une heureuse hyménée

Le mariage est soit affaire de prédestination, soit une dette d’une existence antérieure.

Que ce soit prédestination ou dette, je l’accepte bravement.

En fait de grands amoureux, depuis l’antiquité jusqu’à maintenant,

Il n’y a eu que ce vieux scélérat de Trần 1 et moi

Dont la vieillesse ne fait qu’échauffer le tempéramment.

 

Il ne faudrait pas croire toutefois que Nguyễn Công Trứ fut un sensuel grossier. Son épucurisme était au contraire empreint d’une philosophie très haute. Voici comment il le définit :

Chữ nhàn.

 

Thị tại môn tiền náo,

Nguyệt lai môn hạ nhàn.

So lao tâm lao lực cũng một đàn,

Người trần thế muốn nhàn sao được ?

Nên phải giữ lấy nhàn làm trước,

Dẫu trời cho có tiếc cũng xin nài.

Cuộc nhân sinh chừng bẩy tám chín mười mươi,

Mươi lăm trẻ, năm mươi già không kể.

Thoạt sinh ra thì đã khóc chóe,

 Trần có vui sao chẳng cười khì ?

 Khi hỉ lạc, khi ái ố, lúc sầu bi,

Chứa chi lắm một bầu nhân dục.

Tri túc, tiện túc ; đãi túc, hà thời túc ?

Tri nhàn, tiện nhàn ; đãi nhàn, hà thời nhàn ?

Cầm kỳ thi tửu với giang sơn,

Dễ mấy kẻ xuất trần xuất thế.

Ngã kim nhật tại tọa chi địa,

Cổ chi nhân tằng tiên ngã tọa chi.

Ngàn muôn năm âu cũng thế ni,

Ai hay hát mà ai hay nghe hát ?

Sông Xích Bích buông thuyền năm Nhâm Tuất,

Đề ông Tô riêng một thú thanh cao .

Chữ nhàn là chữ làm sao ?

 (Op. cit. , p.109)

 

 ----

1 Trần Tu, sous la dynastie des Trần, fut reçu docteur à l’âge de 73 ans. L’empereur lui accorda une jeune princesse en mariage.

 

 

 

Loisirs

 

L’agitation est en votre cœur si votre porte fait face au marché

Et la lune en y arrivant vous révèle l’agrément des loisirs 1

Les travailleurs manuels, aussi bien que ceux de l’esprit

Les chercheraient en vain

Tachez donc de les conquérir coûte que coûte,

Même s’il faut les ravir au Ciel.

La vie humaine ne dure que 70, 80, 90 ou cent ans au plus,

Desquels il faut retrancher les quinze ans de l’enfance, et ceux de la vieillese après la cinquantaine.

En naissant à la vie nous avons tous pleuré ;

Si la vie avait été bonne, pourquoi n’aurions-nous pas ri ?

La joie, la haine et la tristesse

Remplissent continuellement notre esprit de passions.

Celui qui sait se contenter de ce qu’il a trouvé par là même qu’il est pourvu suffisamment, car s’il attendrait en vain.

De même celui qui sait s’adonner aux loisirs trouve par là même qu’il en a, car s’il attendait d’en avoir réellement, il attendrait en vain.

Se réjouir parmi les monts et les fleuves avec la musique, les échecs, la poésie et l’alcool,

C’est là l’art, que bien peu savent, de sortir du monde vulgaire.

La place où nous nous asseyons aujourd’hui,

D’autres s’y sont assis avant nous 2.

Et de toute éternité cela a toujours été ainsi.

Il ya toujours eu des gens qui chantent et des gens qui aiment à écouter chanter.

Pourquoi donc laisserions-nous, sur le fleuve Xích Bích, en cette anée Nhâm Tuất,

Le poète Tô 1 jouir seul de ce plaisir distingué ?

Pourquoi dédaignerions-nous les loisirs ?

 

Passioné pour les plaisirs, Nguyễn Công Trứ était aussi passionné pour la gloire. Ecoutons avec quelle superbe assurance il définissait son idéal :

 

 Chí làm trai 

 

Vòng tời đất dọc ngang ngang dọc,

Nợ tang bồng vay trả, trả vay.

Chí làm trai nam bắc đông tây,

Cho phỉ sức vẫy vùng trong bốn bể.

Nhân sinh tự cổ thùy vô tử,

Lưu thủ đan tâm chiếu hãn thanh.

Đã hẳn rằng ai nhục ai vinh,

Mấy kẻ biết anh hùng khi vị ngộ.

Cũng có lúc mưa dồn sóng vỗ,

Quyết ra tay buồm lái với cuồng phong.

Chí những toan xẻ núi lấp sông,

Làm nên đấng anh hùng đâu đấy tỏ.

Đường mây rộng thênh thênh cử bộ,

Nợ tang bồng trang trắng vỗ tay reo,

Thảnh thơi thơ túi ruợu bầu.

 (Op. cit. , p.96)

 

Sous la voûte céleste, sur la surface de la terre,

Chacun doit acquitter sa dette d’aventures.

Que partout, au sud, au nord, à l’est et à l’ouest,

L’homme déploie son énergie sur les quatre océans.

 

1 Le poète Tô Đông Pha, de la dynastie des Tống, qui composa un phú célèbre sur une promenade faite au clair de lune sur le fleuve Xích Bích.

 

Personne depuis l’antiquité n’est immortel,

Seul importe de léguer son nom à l’Histoire.

Ne jugez pas les gens prématurément

Car rares sont ceux qui savent reconnaître le héros encore inconnu.

Mais un moment viendra où au milieu de la tempête

Il saura diriger la barque contre le vent violent,

Percer les montagnes, combler les fleuves,

Exploits extraordinaires qui forceront la Renommée à propager partout son nom.

Sur le large chemin des nuages1, il se promènera allègrement,

Et sa dette d’aventures une fois acquittée, il battra des mains joyeusement

Pour s’adonner en toute quiétude aux plaisirs de la poésie et de l’alcool.

 

En ce début de la dynastie de Nguyễn, la classe des lettrés atteignit son apogée d’influence dans la société. L’empereur Gia Long venait de vaincre tous ses ennemis, et il avait besoin des lettrés pour l’aider à pacifier le pays. Et le jeune Nguyễn Công Trứ, quoique simple étudiant, s’érigea fièrement en porte-parole de cette classe privilégiée :

Kẻ sĩ

 

Tước hữu ngũ, sĩ cư kỳ liệt,

Dân hữu tứ, sĩ vi chi tiên.

Có giang sơn thì sĩ đã có tên, Từ Chu, Hán, vốn sĩ này là quí.

Miền hương đảng đã khen rằng hiếu nghị,

Đạo lập thân phải giữ lấy cương thường.

Khí hạo nhiên chí đại chí cương,

So chính khí đã dày trong trời đất.

Lúc vị ngộ, hối tàng nơi bồng tất,

Hiêu hiên nhiên điếu Vị, canh Sằn.

Xe bồ luân dầu chưa gặp Thang Văn,

Phù thế giáo một vài câu thanh nghị.

Cầm chính đạo để tịch tà cự bí,

Hồi cuồng lan nhi chướng bách xuyên.

Rồng mây khi gặp hội ưa duyên,

Đem quách cả sở tồn làm sở dụng.

Trong lang miếu ra tài lương đống,

Ngoài biên thùy rạch mũi Can Tương.

Làm sao bách thế lưu phương,

Trước là sĩ, sau là khanh tướng.

Kinh luân khởi tâm thượng, binh giáp tàng hung trung :

Vũ trụ chi gian phận sự, nam nhi đáo thử thị hào hùng.

Nhà nước yên mà sĩ được thung dung,

Bấy giờ sĩ mới tìm ông Hoàng Thạch.

Năm ba chú tiểu đồng lếch thếch,

Tiêu dao nơi hàn cốc, thanh sơn.

Nào thơ, nào ruợu, nào địch, nào đờn,

Đồ thích chí chất đầy trong một túi.

Mặc ai hỏi mặc ai không hỏi tới,

Gẫm việc đời, mà ngắm kẻ trọc thanh.

Này này sĩ mới hoàn danh.

 (Op. cit. , p.75) 

Le lettré

Dans les cinq grades mandarinaux 1, le lettré a sa place,

Et des quatres sociales, il tient la tête2.

Depuis la formation des empires, son nom s’est illustré

En remontant jusqu’aux dynasties des Chu et Hán3.

Au village il obtient bonne réputation

Pour sa conduite basée sur les règles morales.

Et sa droiture, énergique et immense,

Peut se comparer à l’esprit sacré qui emplit le Ciel et la Terre 4

Encore inconnu, il cache son génie dans une retraite rustique,

Se plaisant à cultiver la terre ou pêcher le poisson

Et quoique le souverain ne l’ait pas invité à monter sur son char,

Il contribue par son enseignement àmaintenir la société dans le droit chemin,

A interdire au mal de se propager,

Et à défendre la vraie doctrine contre les fausses.

Lorsque, comme le dragon évoluant dans les nuages, il a la chance de rencontrer un prince

Qui lui confie la direction des affaires de l’Etat,

Alors, à la Cour, il déploiera son talent à bien administrer le peuple

Et, à la frontière, il saura utiliser son épée à vaincre l’ennemi

Pour que se transmette glorieusement à cent générations

Son nom de lettré et de grand mandarin.

De son cœur naissent tous les plans d’administration,

Et dans ses entrailles sont enfermés tous les plans de guerre.

Partout dans l’univers l’appelle son devoir,

Un tel être est vraiment un héros !

Enfin, l’Etat pacifié, le lettré pourra se reposer

Pour aller à la recherche des Immortels.

Suivi de quelques serviteurs,

Il se promènera dans les grottes et les montagnes,

Poèmes, alcool, flute, guitare, ses distractions préférées,

Enfermées dans un même sac.

Indifférent à l’oubli ou aux sollicitations du monde,

Il se contentera d’observer la société pour distinguer le pur de l’impur.

Telle est l’attitude du lettré qui a réalisé son idéal.

 

Dans les derniers vers de ce poème se dessine la véritable mentalité de Nguyễn Công Trứ : passioné pour les honneurs, il ne les considère pas comme le but de sa vie, mais comme un moyen pour accomplir de grandes choses dans la société. Et une fois sa tâche remplie, il se détachera des honneurs sans un seul regret.

 

Et c’est ce qu’il fit effectivement. En retraite, il depouilla complètement le grand homme d’Etat et de guerre qu’il avait été pour se comporter comme un simple paysan. Et un paysan narquois, qui se moque des convenances sociales. Vêtu pauvrement, il se faisait voiturer partout sur une charette attelée d’un bœuf portant des grelots de cheval, avec quelques jeunes concubines à sa suites ! Leader des lettrés de son époque, il répudia leur morale étroite pour garder son indépendance d’épicurien. Mais on sait qu’à l’heure du danger, alors que les puritains se cachaient peureusement dans leurs palais gorgés d’or, le “dépavré” vieillard de 80 ans demanda courageusement à aller combattre l’ennemi.

 

Il est vraiment dommage que Nguyễn Công Trứ fut à peu près un exemplaire unique à son époque de cette forte race des lettrés qui avaient fondé l’empire du Việt Nam : Tô Hiến Thành, Trần Quốc Tuấn, Nguyễn Trãi, etc. Lui mort, et son chant du cygne éteint, la classe des lettrés sombrera ou dans la résistance impuissante, ou dans la soumission honteuse devant le conquerant victorieux.


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1 Le Créateur est appelé gamin (trẻ tạo) parce que l’univers est perpétuellement jeune.

2 Le Vieillard de la lune : le dieu du mariage. 1 Le Créateur est appelé gamin (trẻ tạo) parce que l’univers est perpétuellement jeune.

2 Le Vieillard de la lune : le dieu du mariage.

3 Le poirier symbolise le vieillard à cause de son bois résistant, et le camélia symbolise la jeune fille à cause de la fraicheur de ses fleurs.

4 D’après la légende, chacun nait avec un fil rouge aux pieds. Le Vieillard de la lune lie l’un à l’autre les fils de la femme et de l’homme qu’il veut unir par le mariage.

 

1 Ces deux vers renferment un jeu de mots autorisé par la formation idéographique des caractères chinois. le caractère Porte (môn) forme avec le caractère Marché (thị) le caractère Agitation (nao). Avec le caractère Lune (nguyệt), il forme le caractère Nhàn (loisir)

Ce jeu de mots assez facile veut dire que celui qui se mêle au monde ne peut qu’avoir l’esprit agité ; au contraire, s’il s’en retire pour contempler les beauté qu’offre la nature, la paix du cœur lui reviendra.

 2 Pensée philosophique déplorant la vanité de tout effort humain, car rien n’est nouveau sous le soleil, et nous sommes nés trop tard dans un monde trop vieux. Pas la peine donc de s’épuiser en efforts stériles, et laissons-nous plutôt vivre au gré de nos inclinations.

 

1 La carrière mandarinale.

1 Dans la Chine antique, il y avait cinq grades mandarinaux : thượng đại phu, hạ đại phu, thượng sĩ, trung sị, hạ sĩ, qu’on pourrait traduire par : grande Excellence, petite Excellence, grand mandarin, moyen mandarin et petit mandarin

2 La population était cataloguée en 4 classes : sĩ, nông, công, thương (les lettrés, les agriculteurs, les ouvriers et les commercants.

3 Anciennes dynasties chinoises.

4 Les lettrés pensaient qu’un souffle sacré circulait dans l’univers, se condensant par endroits pour former les sites pittoresques et les hommes de génie.

 

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